Puceron au jardin : Techniques efficaces pour le reconnaître et le combattre!

Le puceron : comment le reconnaître et le combattre efficacement au jardin

De couleur verte, noire, cendrée, lanigère ou encore farineuse, les pucerons représentent une grande diversité d’espèces. Ces petits insectes s’en prennent à l’ensemble des végétaux, des racines aux tiges, siphonnant leurs nutriments vitaux. Voici quelques stratégies pour combattre ces nuisibles du jardin.

Quelles sont les causes de l’attraction des pucerons vers les plantes ?

Dénomination

Puceron

Nom scientifique

Aphidina

Saison de prolifération

du printemps à l’automne, période de reproduction.

Facteurs de risque

les végétaux fragilisés (manque de fertilisation, sol pauvre ou inapproprié…) sont plus vulnérables à leurs attaques. L’absence de prédateurs naturels tels que les coccinelles, les guêpes parasites ou les syrphes dans le jardin peut mener à la formation de grandes colonies.

Identification du puceron

Plantes susceptibles : presque toutes les espèces. Parmi les plus affectées figurent les arbres fruitiers, les groseilliers, les rosiers, ainsi que les légumes tels que les choux ou le cerfeuil.

Parties affectées : feuilles, branches, jeunes pousses, racines…

Signes et dommages visibles : déformations, dessèchement, chute des feuilles ; gonflement et fissuration de l’écorce ; affaiblissement général des végétaux, les rendant plus susceptibles aux maladies.

Le miellat excrété par les pucerons favorise le développement de la fumagine, un champignon noir qui bloque la respiration des plantes.

Origine du problème : à l’automne, des pucerons sexués émergent. Leurs œufs noirs survivront l’hiver pour éclore au printemps avec la naissance de la femelle fondatrice, qui engendrera de nouveaux pucerons.

Méthodes pour éliminer les pucerons

Mesures préventives : pourquoi apparaissent-ils ?

Les pucerons ciblent les jeunes pousses. Un excès d’engrais azoté peut les attirer, il est donc conseillé de modérer l’utilisation d’engrais riches en azote.

Préparer le sol, choisir un bon emplacement pour les plantations, enrichir le sol… toutes ces actions contribuent à la bonne santé des plantes, qui seront ainsi plus résistantes aux attaques.

Emploi de coccinelles pour combattre les pucerons

Encourager la présence de prédateurs naturels des pucerons : coccinelles, guêpes parasites ou syrphes.

Traitements naturels contre les pucerons

Introduire des coccinelles dans les jardins d’ornement, potagers et vergers. Les guêpes sont aussi des ennemies des pucerons.

Utiliser des insecticides naturels : décoctions de tanaisie, purins de rue, de fougère, d’ortie, de sureau ou de tomate, infusions d’ail ou d’oignon.

Pour de petites colonies, appliquer du savon noir.

Les odeurs fortes les repoussent : planter près des végétaux à protéger des plantes aromatiques (thym, lavande, menthe, sauge, aneth, fenouil), de la tanaisie, des œillets d’Inde, de l’ail.

En examinant une feuille de saule infestée par des pucerons, on découvre sous celle-ci des œufs jaunes de coccinelles. Ces œufs se transformeront en larves noires à six pattes, capables de capturer jusqu’à 50 pucerons par jour, à condition d’éviter les insecticides. Cela offre une opportunité de les prélever pour les déplacer vers d’autres plantes affectées par les pucerons : plantes vertes ou pieds de tomates sous serre.

Une larve par plante est suffisante !

Les diverses espèces de pucerons

Il y a une grande variété de pucerons rencontrés dans les jardins.

Parmi les principaux types, on trouve :

  • le puceron noir
  • le puceron vert
  • le puceron lanigère ou puceron laineux
  • le puceron jaune
  • le puceron cendré
  • le puceron des racines
  • le puceron farineux

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