Tout sur les faux plafonds : Ce que vous devez absolument savoir !

Choix entre plafond suspendu et autoportant : explications

Lors de la rénovation ou de la construction, l’installation d’un faux plafond peut s’avérer avantageuse pour améliorer l’esthétique et la fonctionnalité d’un espace, tout en camouflant les imperfections du plafond existant.

Connus également sous le nom de plafonds suspendus, ces dispositifs sont montés sous le plafond original et y sont fixés. L’installation commence par la pose d’une armature métallique suspendue, qui est ensuite ancrée aux murs de la pièce. Les panneaux du plafond suspendu sont fixés à cette structure porteuse, formant un espace entre le plafond initial et le nouveau.

Cette installation permet de dissimuler les fils et les conduits tout en offrant un aspect soigné. Elle permet aussi d’améliorer l’isolation acoustique et thermique de l’espace et se prête parfaitement à l’intégration de systèmes d’éclairage intégrés.

Opter pour un plafond suspendu est particulièrement judicieux dans le cadre de projets de construction, de rénovation ou d’aménagement intérieur.

Installation d’un faux plafond : les composants clés

1. La suspente pour attacher les dalles au plafond préexistant

Ce dispositif de fixation permet de relier les rails à la structure.

Les suspentes ajustent l’espace vide entre le plafond et le faux plafond, qui peut varier entre 2 et 28 cm.

Variétés de suspentes disponibles

2. L’éclisse : un connecteur entre deux rails

Pièce métallique utilisée pour connecter deux rails.

3. La structure du plafond : le rail

Rail métallique en acier galvanisé de dimensions 45 x 18 mm et de longueur standard de 3 m.

Sa portée maximale sans support intermédiaire, avec une plaque de plâtre, est d’environ 1,20 m.

Il existe des rails conçus pour de plus longues portées ou pour supporter deux plaques de plâtre.

4. Solutions pour l’isolation acoustique

La plaque est positionnée dans le plénum, l’espace entre le plafond existant et le faux plafond. Cet espace accueille la laine de verre et les conduits électriques, améliorant ainsi l’isolation acoustique du plafond. 

5. Le pivot, aussi nommé cavalier

Pièce métallique où est fixée le rail.

Montée sur un pivot, sa hauteur est ajustable par simple vissage ou dévissage.

Notez qu’il existe des modèles spéciaux anti-vibrations pour les faux plafonds acoustiques.

6. La cornière pour fixer l’ensemble

Pièce métallique en forme de U ou de L, utilisée pour délimiter le faux plafond et supporter les rails en périphérie de la pièce.

7. Les plaques de parement pour la finition

Fixées sur la structure, elles ferment la face inférieure du faux plafond. On utilise généralement des plaques de plâtre BA 13.

BA indique que les quatre côtés sont amincis pour permettre l’ajout d’une bande de jointoiement.

13 représente l’épaisseur de la plaque finie (12,5 mm avant enduit et peinture).

Ces dalles de plafond standard, composées d’un noyau en plâtre sec, sont revêtues de deux faces cartonnées (grises).

Elles sont aussi disponibles en versions hydrofuge (verte), acoustique (violette), et résistante au feu (rose) pour s’adapter à différents besoins.

Guide complet sur les faux plafonds

Quels matériaux pour un plafond suspendu ?

Différents matériaux peuvent être choisis pour camoufler le plafond initial et satisfaire aux exigences spécifiques de chaque projet. Le choix du matériau dépend de l’emplacement du futur faux plafond. Les matériaux les plus courants sont le plâtre, le métal et le PVC.

• Le plâtre offre une surface lisse et permet une large gamme de designs ;
• Le métal (aluminium) assure une longue durée de vie et résiste bien à l’humidité ;
• Le PVC est apprécié pour sa légèreté, sa facilité d’entretien et sa résistance à l’humidité.

Quel est le coût d’un plafond suspendu ?

Le prix de l’installation d’un plafond suspendu varie selon plusieurs facteurs. Le volume de la pièce, la superficie à couvrir, le type de matériaux choisis et la complexité du design influencent le devis. Le coût est généralement calculé au mètre carré, avec des variations selon les spécificités du projet.

Quel espacement entre les suspentes pour un plafond et combien en faut-il par m² ?

L’espacement entre les suspentes dépend du poids des matériaux utilisés et des exigences structurelles. En général, l’espacement standard est d’1 m.

Toutefois, si des matériaux plus lourds sont utilisés, cet espacement peut être réduit pour assurer une meilleure stabilité.

Pour 1 m² de faux plafond, il faut compter en moyenne de 4 à 6 suspentes. Une planification méticuleuse de l’espacement des suspentes assure la solidité et la durabilité de la structure du faux plafond.